dimanche 15 mars 2020

Bye bye Argentina.

L'Argentine se préserve du virus et coupe toute relation avec les pays le plus touchés.
Quarantaine obligatoire pour les touristes issus de zones à risques, fermeture des cinémas, musées, parcs naturels et autres lieux se prêtant à une fermeture.

Nous rentrons donc tant que les avions circulent et que les pays d'escales nous acceptent. Tout évolue tellement vite. Air France chez qui nous avions un billet retour pour le 7 avril l'a simplement annulé sans nous en prévenir d'aucune façon.

Nous revenons par Aerolineas Argentinas, escale à Madrid puis Air France pour Paris. Espérons que nous pourrons sortir de l'aéroport et regagner notre doux foyer.
Nous reviendrons un jour pour les 3 semaines perdues : Nord-ouest du pays qu'on dit magnifique et chutes d'Iguazu.

Le blog s'arrête là. Peut-être que nous ferons un point critique d'hôtels comme d'habitude. Il est en stand-by. Il reprendra quand cette sale maladie aura fini de sévir et que la météo sera clémente dans les zones que nous voulons visiter.

Donc après une nuit en bus nous sommes revenus à Buenos Aires et nous sommes baladés dans le quartier de la Recoleta.

La librairie El Ateneo Grand Splendid, aménagée dans un théâtre



Hélas le très célèbre cimetière de la Recoleta est fermé pour cause de covid-19


Sur la plaza Francia se tient le week-end un marché artisanal.


Deux représentations féminines appréciées des Argentins
Le centre culturel Recoleta


La basilique de Nuestra Senora del Pilar





Et pour plusieurs mois.


vendredi 13 mars 2020

Mendoza, journée minérale

Aujourd'hui nous avons loué une voiture pour aller vers la frontière chilienne où domine l'Aconcagua, 6962 mètres, le sommet de la Cordillère des Andes.
La route est éclatante de couleurs, et nous avons bénéficié d'un soleil généreux.

Il n'y a rien à ajouter, sauf les photos.





En route, le Pont de l'Inca, une curiosité géologique



Enfin l'Aconcagua








Demain nuit en bus vers Salta. Il n'y aura pas de blog.

jeudi 12 mars 2020

Mendoza, les vignes et les olives


Mendoza est une grande ville dont le centre est très agréable. Il y fait chaud, il y a des arbres, des bistrots, de la musique dans les rues.

Un café avec canapés extérieurs

qui fait 10% de remise à qui vient à vélo
Une rue piétonne ombragée mais très touristique
De la musique




Place d'Espagne, le fond d'écran de notre blog.



Des pièges dans toutes les rues pour les promeneurs distraits



et des bancs militants

"En mémoire de toutes les femmes assassinées
par ceux qui prétendaient les aimer"
La basilique San Francisco


Sur l'autel, la Virgen del Carmen de Cuyo qui est miraculeuse puisqu'elle a résisté à plusieurs tremblements de terre.



A moins de préférer une illustration plus naïve


Ou San Roque qui guérit les maladies contagieuses et serait le bienvenu en ce moment


Mendoza est la ville du vin et de l'huile d'olive et une visite des bodegas est incontournable.








Mais ici comme partout en ces temps de covid-19, on ne se serre pas la main et on ne s'embrasse pas.


mercredi 11 mars 2020

Mendoza - Une page de test

Il n'y aurait pas eu matière à écrire une page aujourd'hui mais nous avons rencontré depuis 2 jours un grand problème d'affichage des photos. Nous avons changé de ville et d'hôtel, le problème est peut-être réglé.
Si j'en crois mon smartphone toutes celles d'hier s'affichent maintenant.

Nous allons donc remplir l'espace avec des photos prises de l'avion pour vérifier si elle apparaissent.

Bariloche et les lacs vus d'en haut.



La Cordillère des Andes



En arrivant vers Mendoza, une haute montagne neigeuse se montre au dessus des nuages, est-ce l'Aconcagua ?


Et une unique photo prise dans la ville.


Et maintenant on croise les doigts et on publie le tout !

mardi 10 mars 2020

Adios Patagonia

Jour de tâches pratiques : acheter de l'argent chez Western Union, avec cet argent acheter des billets de bus, aller au supermarché pour quelques broutilles...

Peu de photos intéressantes, mais avant de quitter demain la Patagonie pour aller à Mendoza, il nous reste quelques images.

La thermos et la bombilla



Et  nous avons enfin pu visiter le musée Francisco Moreno. Énormément de lieux portent son nom : Perito Moreno, cet explorateur a réussi à définir les frontières patagones avec le Chili au début du 20ème siècle.
Ce musée de la Patagonie est désuet, on sent le manque de moyens, mais cependant très intéressant. 
Il est poussiéreux et Klod a été pris d'une crise d'éternuements. Les gens alentours ont immédiatement fuit. Heureusement qu'il n'ont pas demandé qu'il soit mis en quarantaine.

Rez de chaussée, la géologie, les plantes et les animaux avec des vitrines tristounettes.


A l'étage, l'histoire de cette grande région. Les tribus qui habitaient ce territoire ont toutes été anéanties par l'armée pour faire place nette pour les colons. Les vitrines présentent chacun de ces peuples.
Une très grande vitrine sur les Mapuches qui existent encore mais dans des zones réservées alors que leur territoire allait des Andes à l'Atlantique. Un détail étonnant de leur civilisation : leur chaman devait être homosexuel. Est-ce encore le cas ?


Retour sur la place du centre civique pour profiter du soleil du soir.
Cette place est couverte de noms, de dates et de représentations du foulard blanc des mères de la place de Mai. Ce sont les noms de disparus lors de la dictature. Nous n'avions pas compris jusqu'alors et c'est très impressionnant.



Sur la place, le vieux général Rocca sur son cheval a mis depuis hier son foulard vert pour militer pour l'avortement libre et gratuit.