lundi 28 mars 2022

Une dernière petite touche de Buenos Aires.

 Ce matin, pleins de courage nous remontons vers le musée d'art moderne.
Dans le quartier cossu, des promeneurs de chiens.

Questions : quand on promène une meute pareille, comment font les chiens pour pisser ? L'un sur l'autre ? Ont-ils des tickets déterminant le premier arrivé ?
Et s'ils voient un chat et le coursent, que devient la promeneuse ?

Le MALBA : Museo de Arte Latino-americano de Buenos Aires






La boutique du musée

Bon et maintenant, que dire des collections ?
2 tableaux de 20 cm² totalement noirs étaient expliqués comme "peinture industrielle sur bois" mais nous y avons quand même trouvé notre compte avec

Un autoportrait de Frida Kahlo.

Ramon Gomez de la Serna par Diego Rivera

Un Américain à Paris de Miguel Covarrubias

Abaporu de Tarsila do Amaral

Et une exposition consacrée à Yenté

La présentation des tableaux y est parfois originale, sous forme d'un mur hétéroclite. 



Nous reprenons l'avion demain et laissons Buenos Aires à sa circulation, ses tours et ses malheureux qui récupèrent des cartons pour essayer de vivre.



Après un repos nous reviendrons pour une collection de murs peints.





Tigre

 Tigre est une ville à 30 kilomètres au nord de Buenos Aires située dans le delta du Parana quand il se jette dans le Rio de la Plata. On accède à cette ville en 45 minutes par un train de banlieue fonctionnant avec la carte des transports urbains "Sube", donc à vil prix.
Nous avons choisi le week-end parce que c'est un lieu d'évasion pour les Portègnes. Et puis aujourd'hui il a fait grand soleil et 26°.

Départ de la superbe gare de Retiro (à côté de la gare des bus de nuit que nous avons pris plusieurs fois). C'est un lieu de grande pauvreté où les gens vendent sur le trottoir quelques articles usagés. La gare impressionne d'autant plus.



Pour arriver à Tigre, ainsi nommée parce qu'ici on appelle ici "tigre" le puma qui sévissait dans ces zones.



Des balades en bateau sont proposées à l'embarcadère sur la rivière afin de découvrir les bras du delta et la vie de ces résidences de loisirs de riches argentins. 

Evidemment on ne voit qu'un tout petit secteur de cet immense delta.

 Le plus souvent ce sont de très grandes maisons avec des appontements privés et de très gros bateaux pour se déplacer d'une île à l'autre.
L'eau est marron, chargée de poussière de latérite.



Cette maison est le musée Sarmiento, maison de campagne de l'homme politique.
On la préserve dans un cube de verre synthétique




Les maisons des petits bras d'eau sont sur pilotis.
Il doit y avoir des variations importantes du niveau du fleuve.

et une maison peinte.


Il y a, bien entendu, une station service.



Et sur l'eau on rencontre toutes sortes d'embarcations: des catamarans, des grands bateaux en bois pour les touristes, des vedettes rapides, le nôtre était petit, nous étions 12 à bord.





La ville même est envahie par les gens qui profitent de ce beau week-end.



Beaucoup viennent avec leur matériel, table, fauteuils relax...

Non loin se tient à la place de l'ancien marché agricole, un gigantesque marché de tout, du nécessaire à maté eux meubles en bois...





Dans une de ses boutiques, des équipements pour chiens : oreilles de vaches séchées, petit manteau au nom de Messi...



A ce propos, au hasard de nos rencontres de la journée,

Un chien avec un manteau par 26°

Un chien dans un porte-chien

Et, dans le métro un chat-quarium. Encore un truc à bretelles se tenant sur le ventre.
Notons que ce chat très paisible porte aussi un petit manteau.






 




samedi 26 mars 2022

Palermo

 Il est probable que le nom du quartier provienne du capitaine Juan Domínguez Palermo, né en Sicile, le premier propriétaire de ces terres, gendre de Miguel Gómez, l'un des fondateurs de Buenos Aires avec le conquistador Juan de Garay.

Aujourd'hui météo grisounette donc une déambulation non organisée nous a fait découvrir le quartier. Beaucoup de murs peints mais on en fera un chapitre à part quand nous serons rentrés en France.

Aujourd'hui on se contente de quelques photos de boutiques. 


La Malbequeria semble spécialisée dans la vente de vins de cépages Malbec

Un opticien qui a choisi de faire mal aux yeux de ses clients pour les attirer.

Enfin Maradona ! 

Nous avons remarqué que dans les croisements de rues toutes les maisons ont un angle coupé au moins au niveau du rez de chaussée. Parfois cette partie est retrouvée à partir du premier étage, parfois ce n'est pas le cas.

Ces maisons ne sont pas passionnantes mais on voit bien l'angle coupé.

Des vélibs

Et pour nous cultiver un peu nous sommes allés voir le musée consacré à Eva Peron.






Evolution d'hier à aujourd'hui
grâce à la fondation d'Eva Peron


vendredi 25 mars 2022

Retour à Buenos Aires

Décollage à la minute prévue ! C'est bien quand Aerolineas Argentinas devient sérieuse.

Vue de l'avion.
Dans les lacs, les différents niveaux de l'eau sont marqués par la latérite mouillée
 
C'est la quatrième fois que nous venons à Buenos Aires et nous avons décidé de quitter totalement le quartier du centre pour découvrir Palermo. 




Palermo est beaucoup plus vert et semble une autre ville, ça a été la ville bohème mais est devenue plus calme depuis le covid.

Sur un trottoir, une méthode pour danser le tango 


Et partout des façades, des murs peints. Malgré un mélange de styles architecturaux..



jeudi 24 mars 2022

Iguazu for ever

Décollage prévu à 11h20. A l'aéroport nous nous avisons qu'il est retardé à 11h50.
Attente, attente. Rien. Le vol n'existe plus. Aucune annonce à ce sujet. 

A 14h30 on est va une dernière fois voir l'hôtesse d'Aerolineas Argentinas qui répond enfin qu'il faut retourner à l'embarquement pour avoir un enregistrement sur un autre vol. Il paraît que c'est à cause de l'orage et qu'on n'aura aucun défraiement. On nous rend nos valises enregistrées. 

De vol disponible, il n'y  pas, donc nouvelle carte d'embarquement pour demain 12h20. On a trouvé à Iguazu un petit hôtel à 17€. Ce n'est pas un palace mais c'est propre et fera bien l'affaire.
Et le poisson de rivière grillé, accompagné d'une bonne bière, a remis les idées en place.

Dans cet aéroport il n'y a jamais eu de communication en anglais, toujours en espagnol et dans la panique face à un public véhément, donc rapidité du propos et discours fleuve.
Fort heureusement Iza a trouvé une française pour nous traduire l'évolution des événements.

On entend encore le tonnerre, croisons les doigts.  

Foule en désordre